Fionavar
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Coffret dresseur d’élite ETB ...
Voir le deal
56.90 €

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

4 participants

Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Valérian Mar 28 Juil - 13:07

Informations Générales

Nom :: /
Prénom :: Valérian
Surnoms :: L'Immortel

Âge :: 275 ans
Sexe :: Masculin
Orientation sexuelle :: Bisexuelle

Royaume de naissance :: Forêt de Pendarane
Race :: Immortel, fils d'Andain sans pouvoirs...
Divinité(s) vénérée(s) :: Ceinwèn à l'Arc, la Chasseresse; Macha, Déesse de la Guerre


Informations Physiques et Psychologiques

Description physique ::

Valérian à l'apparence d'un jeune homme, entre vingt et trente ans, bien qu'il soit en réalité beaucoup plus vieux que cela, aillant vu passer 275 printemps sur le monde de Fionavar. On pourrait sans se tromper le qualifié de beau, et même de magnifique. Son visage est incroyablement pâle, comme la glace du Nord, bien qu'il s'expose souvent au soleil dur des plaines glacées. Sa peau est aussi très douce, malgré les vents âpres qui l'ont souvent caressée, s'accordant parfaitement avec ses traits fins, bien dessinés, emprunt d'une certaine noblesse profonde. Comme pour contraster avec cette face d'ivoire, le haut de ses joues et surtout ses pommettes sont ornées de tatouages noirs de jais, formant d'antiques motifs, plutôt sobres à vrai dire, à la signification oubliée.

Ses cheveux couleurs de cendre s'intègre parfaitement autour de ce visage, devant lequel ils tombent parfois légèrement, mais il n'en va pas de même pour ses yeux. Ceux-ci, au contraire, semblent ressortir plus encore sur cette face d'ombre et de lumière qu'ils ne l'auraient fait sur une autre. La couleur de son regard, héritée de son père, semble s'apparenter à la teinte de l'ambre jaune, en plus sombre, plus orangé, peut-être plus profond. C'est un regard puissant, acéré, mais aussi vif, capable de passer d'un détail à un autre à une vitesse surnaturelle, même pour un immortel, trouvant la faille dans une défense, le point faible dans une muraille, l'homme qui fera s'effondrer toute une formation savamment conçue.

Car Valérian est incontestablement un guerrier, dans toute la beauté du terme. Sa haute silhouette est tout en souplesse et en puissance, pleine d'une grâce mortelle capable de faucher des centaines de vies. Sa façon de bouger est celle d'un prédateur, d'un combattant d'élite, sauf quand il se contient, et même alors elle reste formidable. De son père, il a aussi appris à s'en servir pour charmer, même s'il s'en sert bien moins que lui dans ce but. Tout de noir vêtu, notre héros porte généralement un chandail et un pantalon couleur de nuit et une cape tout aussi sombre, si ce n'est plus. Dotée d'un capuchon, elle peut le dissimuler entièrement, y compris les pieds chaussés de bottes de combat elles aussi couleur de jais.

En dessous de tout cela, il porte une côte de maille légère, merveille de forge, et il possède également une sombre armure, qu'il porte au coeur des mêlées lorsque la situation l'exige, même si sa façon de combattre préférée reste basée sur la vitesse et la fluidité de ses mouvements, qui atteignent de sommets inhumains. Mais il maîtrise toutes les armes, de la hache à la lance en passant par son propre corps et par n'importe quelle lame. Ses outils de mort favoris restent ses deux épées longues légères, Duransion la Belle, cadeau des Lios Alfar, et Malvor la Sobre, acquise auprès d'un artisan reculé mais incroyablement doué durant son voyage vers le Nord... Ce ne sont pourtant pas les seuls auxquels il est attaché.

Il y a aussi Eracht la Puissante, que son père lui offrit après qu'il soit devenu Capitaine de la Division Terre des Ténèbres, Kerser la Véloce, qu'il obtint pendant sa montée en puissance dans l'Armée Noire et Bellum la Sombre, qu'on lui remit quand il tua de ses lames son prédécesseur. Mais il possède également d'autres armes qu'il porte souvent sur lui, à savoir un arc long, dans son dos, accompagné de son carquoi, toute une collection de dague plus ou moins longues et une sarbacane aux projectiles empoisonnés. Et, enfin, le dernier objet de cette panoplie ne sert à causer ni mort ni souffrance. C'est Vorgun la Subtile, sa harpe d'ébène sculptée qu'il tient également des Lios Alfar.

Car, en plus d'être un guerrier d'exception, qui n'a plus depuis longtemps trouvé meilleur que lui, Valérian est un habile muscicien, et ses chants, appris auprès de ceux qui lui donnèrent son instrument, sont d'une beauté que peu en dehors du Daniloth pourrait surpasée, et sa voix est musicale à leur façon, bien que de façon moindre que ceux dont le nom signifie Lumière, et qu'il puisse la masquer avec succès... Elle ne pert toutefois jamais totalement sa superbe intonation, qui peut pourtant se faire plus dure que l'acier le plus pur quand il donne des ordres sur un champ de bataille ou d'entraînement... Ou partout ailleurs, en fait...

Description psychologique ::

Valérian est avant tout un homme loyal et fidèle. Il a accordé cette loyauté à son père, et ne compte pas la lui retirer de si tôt. Bien qu'il serve les Ténèbres, il ne prend aucun plaisir à la souffrance des autres, et exécute ses prisonniers avec rapidité, pour ne pas qu'il l'encombre... Pourtant, parfois, l'ombre qui sommeille tout au fond de son esprit, héritage paternel qui ne s'est jamais vraiment manifesté, pointe le bout de son nez, et il se contente de les estropier, soit pour les laisser-là ou les tuer plus tard, soit, traitement ô combien plus cruel, pour les faire amené à son géniteur, qui lui est un expert dans l'art de la torture. Notre héros sait pourtant très bien comment faire mal à ses ennemis, car il est aussi capable de leur arracher des informations par ce biais, même s'il reste totalement froid en le faisant.

Mais par contre, si la douleur d'autrui lui indiffère la plupart du temps, c'est un fou de combat, qui a fini par aimer son existence basée autant sur son intelligence froide que sur le fil de sa lame. Stratège hors-pair à force d'entraînement, il aime livrer bataille, quoi qu'il n'en ait pas si souvent l'occasion, mais apprécie plus encore le ballet du combat en lui-même, quand il est au coeur de la mêlée, virevoltant d'un adversaire à l'autre, fauchant les vies comme d'autres fauches des blés. C'est là qu'il trouve le plus de plaisir, là que son coeur bas le plus fort, là et aussi dans ses plus terribles duels... Ce n'est pas pour autant qu'il n'aime pas d'autres jeux du corps, plus intimes ceux-là, qui se pratiquent sans armes ni vêtements, bien qu'il soit moins connaisseur que son père dans ce domaine-là aussi.

Il tient relativement à la vie de ses hommes, mais il dirige sa Division depuis des générations mortels, ce qui fait qu'il ne s'y attache plus tellement... Ils se succèdent trop vite. Non, même s'il a de l'estime pour certains de ses hommes, il ne s'est attaché qu'à deux personnes : sa famille.... Il y a tout d'abord son père, Calarenne le Vautour, qu'il respecte au plus haut point et auquel il trouve de nombreuses qualités même s'il a accepté l'idée qu'il ne fût pas parfait après avoir finalement réussi à triompher de lui à l'épée, il y a un demi-siècle de cela. Il l'aime profondément et lui sera toujours fidèle, suivant ses ordres non seulement parce qu'il a été, et est encore sur certains points, son modèle, mais aussi parce qu'il est son supérieur.

Il n'est pas pour autant dénuer d'esprit critique à son égard comme à l'égard de tout le monde, et il a parfois de longs débats amicaux - ou pas - avec lui... Mais il en est une avec qui il ne peut débattre, la seconde personne à avoir trouvé une place bien plus récente dans son coeur : sa soeur, Ellianne. Envers elle, ses sentiments sont plutôt tordus. D'un côté, il n'a pu s'empêcher de l'aimer, voir de l'adorer, dès leur première rencontre, dans une affection qui n'a fait que se magnifier au fil du temps. Mais de l'autre, il est très jaloux d'elle et lui en veut beaucoup d'avoir eu tout ce qu'il a toujours voulu avoir dans sa jeunesse : les pouvoirs, la puissance et l'amour immédiat de leur père... Tout ce dont il rêvait, c'est elle qui l'a eu, et cela lui a fait mal, malgré l'amour qu'il porte à sa petite Elli-Chan...

Au-delà de cela, Valérian est un homme ouvert et communicatif, quoi qu'il puisse devenir froid quand il est sérieux. Il est tout à fait prêt à créer de nouveau lien, et il peut aussi se lier rapidement, tout en se méfiant en arrière plan de ceux dont la fidélité n'est pas clairement définie. Et surtout, tous ceux qui menacent les siens sont pour lui une menace à éliminée... Au prix de sa vie, si cela s'avère nécessaire. Il affûte sans cesse ses talents pour le jour où la Grande Guerre éclatera. Alors, descendant du Nord à la tête de ses armées, il plongera sans pitié des lames de douleur dans les défenseurs du Bien... Car le camp de son père est forcément son camp... Le seul valable. Pour ce choix comme pour beaucoup d'autre, il lui fait entièrement confiance...

Signes Particuliers ::

Physiquement, il y a sa peau d'ivoire, ses tatouages noirs, ses yeux d'ambre légèrement orangé, sa grâce et sa souplesse incroyable, son talent guerrier ainsi que sa voix qui peut être enchanteresse. Mentalement, on peut citer son dévouement à son père, ses sentiments étranges pour sa soeur ou son amour de l'art du combat.

Loisirs et Hobbies ::

Le premier loisir de Valérian, c'est le combat. Véritable virtuose des lames, il s'entraîne de longues heures contre toute sorte d'adversaire, usant de toute sorte d'armes. Ensuite vient la guerre, ou ses reproductions : l'art de mener des hommes à la mort. Il y a aussi le plaisir de voyager, ou, plus simplement, celui de parler avec les siens, d'apprendre des choses à sa soeur.

Peurs et Phobies ::

La plus grande peur de Valérian est de perdre l'estime et l'amour de son père, qu'il a acquises au prix de grands efforts. Mais il craint aussi de le voir mort, lui ou sa demi-soeur... En arrière plan, il redoute un peu l'échec, surtout parce qu'il pourrait mener, à terme, au mépris de son père...

But ::

Valérian vit pour son propre plaisir, comme lui a appris son père, et son plaisir c'est le combat. Il cherche sans cesse de nouveaux adversaires à défier. Il a aussi pour objectif de conserver l'estime de son père et, même s'il ne se l'avoue même pas à lui-même, d'arriver plus haut qu'Ellianne dans son coeur. Et, bien sûr, tout cela passe par la victoire des Ténèbres...

Don(s) ::

Bien qu'il n'ait hérité des Andains que sa seule immortalité, Valérian a développé au cours des siècles un bouclier mental des plus sommaires. La plupart de ses frères de race pourraient le pulvériser - même Ellianne y arrive -, mais il l'aide à se sentir plus confiant et parvient à bloquer les plus faibles, ce qui lui fait toujours plaisir... Accessoirement, le fait que son esprit soit généralement fermé à un non-Andain aillant le pouvoir de le sonder est aussi, à ses yeux, un atout.

Informations Spécifiques

Alignement :: Il sert les Ténèbres... Et pourtant il est plus neutre qu'autre chose.

Famille, amis, connaissances ::

Valérian est le fils de Calarenne le Vautour, Lieutenant des Ténèbres, et de Valéria, dont il tient son nom. Tous deux étaient des Andains, et il a pour grands-mères Ceinwèn à l'Arc, la Chasseresse et Macha, Déesse de la Guerre. Demi-frère d'Ellianne la Peste, il entretient pour elle des sentiments confus : d'un côté il l'aime profondément, mais de l'autre il est jaloux qu'elle, la fille des Hommes, elle ait hérité des pouvoirs de leur père alors que lui non. Dans le camp des Ténèbres, il connaît beaucoup de monde, y compris l'Héritier de Rakoth et les autres Capitaines, mais aussi bon nombre de gens de moindre rang, surtout au sein ses hommes. Bien qu'il ne les ait jamais vus, ou presque pour certains, il a aussi de la famille en Pendarane, et parmi eux figure le Seigneur des Andains, Maeve. Élevé par les Lios Alfar, certains de ceux qu'il a connu sont encore certainement en vie et de ce côté des flots.

Fonctions :: Capitaine de la Division Terre des Ténèbres/Champion de l'Armée Noire/Maître d'Arme de la Forteresse au Vautour
Valérian
Valérian
Capitaine de la Division terre de l'armée des Ténèbres

Messages : 50
Localisation : Je marche entre ombre et lumière...

Feuille de personnage
Orientation sexuelle: Bisexuel(le)
Relations:
But: Faire gagner les Ténèbres ! Et rendre papa fier de moi...

Revenir en haut Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty Re: [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Valérian Mar 28 Juil - 13:08

Histoire ::

C'était il y a deux cents septante-cinq années de cela, par une belle nuit étoilée. Une nuit comme tant d'autres dans une vie d'immortel. Mais pourtant cette nuit était spéciale, car c'était la nuit de Maidaladan, et que jamais il n'avait manqué ne fût-ce qu'une occasion de fêter cela comme il se devait depuis qu'il avait quitté sa Pendarane natale. « Il », c'était à cet instant précis un vautour à l'envergure impressionnante. Si son plumage brun sombre légèrement teinté de rouge et sa tête claire, ainsi que son bec noir, étaient plutôt communs pour sa race, il se démarquait de ses frères par des yeux couleur d'ambre claire, qu'on aurait plus attendu chez un fauve, ainsi que la cicatrice qui barrait l'un d'entre-eux, le gauche.

Mais, bien sûr, tout cela n'était qu'apparence. En réalité, c'était un Andain, un Andain qui avait choisis volontairement de vivre loin des siens. Seulement aujourd'hui, pour la première fois depuis bien des années, il survolait de nouveau les contours de la forêt où il avait vu le jour et où résidait toujours ceux de son peuple ainsi que sa mère vénérée... Et c'était la nuit de Maidaladan... Il n'avait jamais été si prêt de Pendarane une nuit de Maidaladan, depuis qu'il l'avait quittée. Quand il l'avait fait, il était encore jeune, et bien innocent, il n'avait qu'une vague idée de ce que ça signifiait. Aujourd'hui, il n'était plus ni jeune ni innocent, au contraire, et il sentait le désir s'éveiller en lui en pensant à la beauté de ses soeurs de race.

Alors, parce qu'il avait soudain envie de revoir un ou une des siens pour une danse des sens effrénée, et parce que son bon plaisir était sa seule loi, il se posa dans les sous bois, ne dérangeant pas une feuille, car il avait été élevé dans le coeur de cette même forêt. Il reprit ensuite forme « humaine », si on peut le dire ainsi, et celle-ci valait de loin l'autre. C'était un homme, bien entendu, un homme de haute taille, mesurant peut être un peu plus d'un mètre quatre-vingts-cinq. Son visage avait la blancheur de l'ivoire, ainsi qu'une beauté pâle à couper le souffle, même pour un de sa race. Il était encadré par des cheveux d'un brun très sombre avec des teintes rouges, qui allaient pour certaines jusqu'à la couleur vive du sang.

Mais tout cela n'aurait pu être qu'un écrin pour son regard, un regard couleur d'ambre jaune. Perçant comme ceux de quelques fauves, il avait aussi l'acuité des rapaces, et une beauté sauvage qui n'appartenait alors qu'à lui. Vives, ses prunelles ambrées passaient d'un objet à un autre rapidement, enregistrant tout ce qu'il y a à enregistrer de son retour dans les bois de son enfance, où il avait été heureux... Pendant un temps.Il y avait un dernier détail étonnant dans cette face qui ne l'était pas moins... Une fine cicatrice qui lui barrait l'oeil gauche, sans affecter les performances de ce dernier. Et à cet instant précis, ses yeux brillaient d'amusement, tandis qu'un doux sourire étirait ses lèvres pâles.

Sa silhouette était souple et musclée, entièrement enveloppée dans des vêtements noirs, qui lui allaient comme un gant, magnifiant sa beauté. Ses pieds étaient chaussés de bottes courtes de cuir sombre renforcé, agrémentées de boucles d'acier, utile autant pour parcourir les montagnes que pour rôder dans les bois, et qui semblaient les témoins de son état de voyageur. De plus, il portait sur lui toute une collection d'arme, allant de l'épée à l'arc en passant par la dague, et paraissait tellement sûr de lui qu'on ne pouvait douter qu'il savait les maniés à la perfection, mais aussi se défendre sans... Il émanait de cet homme une impression de puissance, de grandeur sereine et pourtant sauvage... Il était suprêmement beau et surtout attirant.

Cet homme n'était pas le héros principal de ce récit, mais il était important de le décrire car il y apparaîtra souvent, et qu'il y tient une grande place. Ce soir était donc le soir de son retour, un retour tout relatif... Et le soir de Maidaladan. L'Andain exilé qui marchait à nouveau sur la terre de son foyer ferma les yeux et envoya son esprit en sonde dans cet endroit merveilleux, mais qu'il n'avait pu supporter plus d'un siècle. Il n'était pas, comme ses frères, fait pour rester sans cesse au même endroit, fût-ce en Pendarane, et c'était pour cela, entre autres, qu'il était parti. Il n'était comme aucun autre être marchant alors sous le ciel et les étoiles, il n'avait ni égal ni équivalent... Car il était aussi bien d'autres choses en plus de ce qu'il semblait être.

Un autre esprit fini par rencontrer le sien... Un esprit d'Andain, s'entend, car il avait déjà frôlée bon nombre d'esprit animal. S'il était tombé sur un Dieu, ou même sur un être qui l'aurait connu jadis, voir même un être puissant et entêté, les choses auraient pu être ô combien différentes. Mais il tomba sur Valéria. La jeune, la douce Valéria... La belle Valéria, aussi, même s'il ne pouvait la voir à cet instant. Elle se promenait bien loin, presque aux confins de la forêt, car c'était une femme qui aimait la solitude. Elle l'avait toujours aimé. Elle était encore bien inexpérimentée, même si son corps était déjà bien formé, car c'était là la magie du sang Divin dans les veines de ces êtres merveilleux qui ne mourraient que dans le sang...

Elle était bien jeune, donc, et pour cette raison, elle ne pu résister ni à la puissance de l'esprit qui balaya ses barrières, ni à la voix douce qui murmura ensuite dans sa tête. Il la lut tout entière, puis il l'attira vers lui, avec des paroles de charme, des promesses de plaisir et de tendresse. C'était la nuit de Maidaladan... Et Valéria le ressentait aussi. Il finit par être près d'elle, et pu la détailler. Elle était pâle, quoique moins que lui, et elle possédait une beauté presque juvénile, comme une jolie fleur au parfum charmeur. Ses cheveux étaient d'un noir profond et ses yeux verts pétillaient de curiosité pour lui. Presque de fascination. Lui savait tout d'elle, elle rien de lui, car ses propres protections étaient bien plus résistantes que celle de la femme.

Mais elle avait son corps souple, sa taille de guêpe et sa poitrine généreuse. C'était tout ce qu'il demandait, en plus du sourire qu'elle lui fit. Elle était drapée de rouge, lui de noir, mais cela n'avait aucune importance... De toute façon, leurs vêtements furent bien vite oublié contre un arbre. Cette nuit-là, il lui fit l'amour, d'abord avec douceur, lui faisant perdre sa virginité, puis avec fougue, avec passion, de mille et une manière. Et elle, soumise dans la chaleur de ses bras, était dominée. Totalement dominée. Ils étaient deux Andains, mais il était bien plus qu'elle... Cela apparut clairement à Valéria, qui ne savait même pas le nom de son amant, mais ses baisers, ses mains expertes dans l'art des caresses, faisaient qu'elle se soumettait de bon coeur, en demandant encore plus.

Et puis il devint évident, aux signes de la forêt, que l'aube devait venir. L'homme au corps de liane la prit une dernière fois, brutalement, profondément, sans aucune considération pour elle, mais elle était déjà tellement soumise à lui après tout ce qu'il lui avait fait qu'elle ne fit que crier de douleur et de plaisir mêlé... Alors qu'elle plongeait dans la torpeur comme elle l'avait déjà fait plusieurs fois, il rependit sa semence en elle, se releva et la contempla une ultime fois. Comme pris d'une arrière-pensée, il déposa un dernier baiser sur ses lèvres, reprit ses habits, puis s'élança dans les bois... Vers l'extérieur. Quand il sortit du couvert des arbres, il bondit... Et un Vautour monta dans le ciel, s'éloignant rapidement de Pendarane.
Valérian
Valérian
Capitaine de la Division terre de l'armée des Ténèbres

Messages : 50
Localisation : Je marche entre ombre et lumière...

Feuille de personnage
Orientation sexuelle: Bisexuel(le)
Relations:
But: Faire gagner les Ténèbres ! Et rendre papa fier de moi...

Revenir en haut Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty Re: [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Valérian Mar 28 Juil - 13:09

Valéria, elle, c'était endormie, et quand elle se réveilla, elle constata la disparition de son merveilleux amant. Elle le prit plutôt mal, se lamentant abondamment, tour à tour le maudissant puis l'appelant. Néanmoins, il était déjà loin, très loin de là, dans le Nord, même si elle ne pouvait pas le savoir. Elle finit par se résigner et par rentrée au coeur de la forêt, avec la ferme intention de ne plus jamais en sortir ni de faire une aussi sotte erreur. Elle aurait aussi voulu l'oublier, l'effacer de son esprit, mais cela elle n'y parvint pas. Elle questionna ses frères les plus âgés à ce sujet, et ils lui apprirent qu'elle avait connu Calarenne, qui avait jadis été Kevin, fils de Ceinwèn et de Davor à la Hache, un héros venu d'un autre monde et qui y était reparti.

Cela ne la consola nullement... Mais elle avait un autre sujet de préoccupation : bien vite, son ventre se mit à s'arrondir, signe de la nouvelle vie qui battait en elle à la suite de cette aventure d'un soir. Quelques mois plus tard, quand elle accoucha, elle avait consulté plusieurs de ses frères et soeurs de race, et même rencontré un enfant de deux Andains, parfaitement normal, ainsi que sa mère. Elle était déterminée à reporter son amour sur l'être qui allait sortir d'elle, et ainsi oublier jusqu'au nom de celui qui l'avait pleinement dominé, puis abandonnée. Bien sûr, elle avait une vision bien dramatique des choses, Calarenne ne lui ayant rien promis du tout, si ce n'était une nuit d'amour passionnée telle qu'elle ne l'oublierait jamais... Ce qu'il lui avait donné.

Mais elle ne put jamais mettre ses beaux projets à exécution, car, chose rarissime chez les immortels Andains, elle perdit la vie en la donnant à son fils. Car c'était un fils. Un petit enfant à la peau encore plus pâle que celle de son père et dont les yeux d'ambre tiraient légèrement sur l'orange. Tout en pleurant leur soeur perdue, les autres Enfants des Dieux se fêtèrent le nouveau venu. Néanmoins ils se calmèrent très vite. Son esprit ne semblait pas pouvoir répondre aux leurs et quand ils le touchaient, il semblait se rétracter plus qu'autre chose... Au fil des années qui suivirent, le petit, grandissant rapidement, se rendit vite compte qu'il n'avait aucun des dons de ses frères... Aucun. Il ne pouvait communiquer par la pensée, ni fouiller celles des autres.

Ses boucliers mentaux s'effondraient pitoyablement à la plus petite attaque, et aucun animal ne répondait à ses appels. Il était un sans-pouvoir... On lui expliqua que ça arrivait dans la moitié des cas d'accouplement entre Andains. Seulement, d'habitude, les parents étaient là pour s'occuper du petit, le réconforter, le protéger des réactions souvent condescendante des autres habitants de la forêt... Mais l'enfant n'avait pas de parent. Sa mère était morte et son père bien loin de là, on ne l'avait plus revus en Pendarane depuis des siècles et il n'avait sûrement même pas conscience de son existence. Notre héros, qui avait alors un nom mais qui le bannissait de son esprit, ne voulant pas y penser, se mit à croire que quand il le verrait, son père, lui, l'aimerait pour ce qu'il était.

Se complaisant dans des images d'un amour paternel sans borne, il n'avait pas, en plus, la bonne tournure d'esprit pour vivre au milieu d'être bien plus puissant que lui. Il n'était pas né pour être faible, mais pour être fort, et que, sans avoir à s'en soucier, tous ses cousins plus ou moins éloignés puissent l'écraser malgré tous ses efforts lui restait sérieusement en travers de la gorge. Il supporta cela quelques années, puis il n'y tint plus. Il ne devait avoir que quatre ans, mais son corps aurait déjà pu en avoir douze, ou même un peu plus, car tel était l'héritage des Andains, tout ce qu'il avait d'eux à part son immortalité. Car il savait qu'il l'était. Les Dieux eux-mêmes le lui avait assuré : un être à moitié Humain et à moitié Divin était immortel.

Ce fût donc après son quatrième anniversaire qu'il s'enfuit de la Forêt, criant au ciel et à son Vautour de père de venir le chercher. Il courut longtemps, vers où il n'aurait su le dire. Et là, que le hasard, le Destin, l'ait guidé vers lui, ou que quelque pouvoir enfuis se fût soudain éveiller pour relayer son appel, ou encore qu'il ait surveillé cet endroit, à moins que quelqu'un d'autre ne l'ait prévenu... Toujours est-il que le Vautour apparu dans le ciel. Seul lui pourrait dire pourquoi et comment il était arrivé jusque. Et il n'en fit jamais part à son fils. Le fils en question, à cet instant, tomba à genoux, émerveiller par le magnifique animal, qu'il aima à cet instant du fond de son coeur, relayant l'affection abstraite qu'il avait toujours nourri pour lui.

Le puissant volatile se posa devant lui, et reprit l'apparence du bel homme pâle tout de noir vêtu. Sans lui laisse le temps de dire un mot, Calarenne planta son regard dans le sien, deux regards semblables si ce n'était que celui de notre héros était plus sombre, plus orangé, plus ambré, en quelque sorte, que celui de son père. Mais il eût à peine le temps de s'y attarder, car l'esprit du Vautour était une flèche. Acérée, puissante. Rapide. Elle pulvérisa ses défenses avant même qu'il ne puisse voir l'attaque. S'enfonça plus profondément en lui que nul ne l'avait jamais fait. Retourna jusqu'au dernier recoin de quatre années de vie, tout ce qu'il avait vu, tout ce qu'il avait fait, tout ce qu'il avait pensé ou ressenti. Tout, sans rien oublier.

Il le contempla ensuite longuement, puis lâcha un unique mot. Un nom : Valérian. Son nom, celui de notre héros, qu'il sentit résonner au plus profond de lui-même. Suivi d'un nouveau silence, dans lequel le nouvellement nommé Valérian compris que l'homme cherchait ce qu'il allait faire de lui, et ça le blessa un peu... Il avait toujours cru que son père le prendrait dans ses bras, lui dirait qu'il l'aimait... Le Lieutenant des Ténèbres eût un rictus méprisant, et notre héros réalisa qu'il n'avait pas quitté ses pensées une seule seconde. Il lui dit que s'il voulait son affection, il devrait la mériter... Pour l'instant, ils n'avaient rien en commun. Et puis soudain il murmura un autre mot, plus pour lui-même qu'autre chose. Une réponse.

Lios. Voilà ce qu'il dit avant de s'approcher de son fils avec la souplesse d'un serpent. Celui-ci espéra un instant qu'il allait le prendre dans ses bras, mais c'était un vain espoir. Vif et précis, Calarenne l'assomma. Après lui avoir doucement caressé les cheveux avec un sourire attendrit, il reprit sa forme de grand Vautour et appela ses frères de race, porteurs d'un grand drap. Le poussant dedans, ils saisirent ensuite chacun un morceau et, l'Andain en tête, s'envolèrent vers le nord. Pourtant ils ne visaient pas le grand Nord, lointain et glacial, mais plutôt une contré tout juste au nord de Pendarane. Vers le Daniloth, le Pays de Lumière, jadis le Pays Obscure... Le Royaume des Lios Alfar. Les seuls immortels en dehors de la Forêt...

Valérian revint à lui alors que son père était penché sur son corps, les vautours autour d'eux. Calarenne sembla presque surpris, puis sourit, et posa un baiser sur le front de son fils, lui murmurant des mots qui se gravèrent dans sa mémoire.

« J'ai confiance en toi, Val'... Rends-moi fière de toi, conquière ce que ses fous de Pendarane t'ont refusé ! Tu es mon fils. N'oublie jamais ça. »

L'Andain se redressa alors, redevint Vautour et s'envola dans une nuée d'oiseaux. Ils poussèrent assez de cris pour attirer les Lios, puis se dispersèrent dans toutes les directions, un immense groupe s'éloignant vers le Nord. Alors, tandis qu'ils s'éloignaient et que notre héros se retrouvait seul, il réfléchit... Puis il comprit. Deux choses. Tout d'abord que son père avait eu pour projet de le laisser dans l'ignorance totale, mais qu'en le voyant réveiller, il n'avait pu s'empêcher de l'embrasser et de lui prodiguer des paroles de réconfort. Donc qu'il l'aimait. Et pour cela son coeur se mit à chanter. Bien sûr, il pouvait se tromper, mais il ne voulait pas le savoir une seule seconde. Pour lui, la vérité était là, et il était heureux ainsi.
Valérian
Valérian
Capitaine de la Division terre de l'armée des Ténèbres

Messages : 50
Localisation : Je marche entre ombre et lumière...

Feuille de personnage
Orientation sexuelle: Bisexuel(le)
Relations:
But: Faire gagner les Ténèbres ! Et rendre papa fier de moi...

Revenir en haut Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty Re: [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Valérian Mar 28 Juil - 13:10

Ce qu'il comprit aussi, c'était qu'il lui imposait une épreuve. Il n'avait rien pour aider son géniteur, ni pouvoirs, ni force, ni expérience. Il n'aurait probablement jamais les pouvoirs, mais il pouvait acquérir les deux autres. Il le devait. Car il était son fils. Voilà ce qu'il avait voulu lui dire. De part sa naissance il n'était rien, mais il pouvait devenir plus qu'aucun de ses frères de race ! Et pour l'avoir mis dans cette voie, il aima son père un peu plus. Il l'idolâtrait, alors, et il résolut de lui donner des raisons d'être fier de lui. Déjà il l'avait placé sur la bonne route, répondant à son appel, mais il ne demanderait plus d'aide... Il avait rêvé d'être emmené directement dans la belle demeure de son paternel, mais il devait le mériter. Ce ne serait pas un droit mais une récompense.

Il fût donc trouvé par les Lios, qui le gardèrent et l'élevèrent. Il fût confié au Seigneur de la Marche du Cygne, qui l'éleva. En quelques années, pas plus de deux ou trois, car il était fils d'Andains, il arriva à l'état adulte, et dès ce moment il s'entraîna. Tout d'abord il le fit en solitaire et puis, quand son tuteur s'en aperçu, il reçut l'enseignement de ceux dont le nom signifie Lumière dans l'art de l'épée comme dans celui du combat en général. Ces immortels étaient des maîtres du combat au corps à corps, se battant avec des épées longues à une ou deux mains, même s'ils usaient aussi d'autre sorte de lame. Par soucis d'efficacité, Valérian apprit à se battre avec deux armes en même temps, dans un ballet gracieux et mortel.

Gracieux et mortel... Voilà comment ou pouvait décrire le combattant qui naquit de ces entraînements, faisant chanter ses lames aussi bien que ses compagnons. Au début, les Lios Alfar avaient cru qu'il n'aurait pas leur vitesse et leur souplesse... Ils se trompaient, car notre héros fini par devenir l'un des meilleurs guerriers du Pays de Lumière. Alors il apprit l'équitation, et travailla cet art pour lequel il n'avait pas autant de don que l'escrime jusqu'à être un cavalier d'élite. Il acquit aussi des notions avec d'autres armes, mais les Lios étaient moins à l'aise avec elles, aussi se résolut-il d'attendre après son départ pour se perfectionner, préférant affuter ses talents à l'épée, déjà formidable mais dont il n'était pas tout à fait satisfait.

Au fil du temps, il apprit aussi l'art du chant, mais là il ne fit pas de miracle. Il était Enfant des Dieux, pas Lios Alfar, et sa voix n'égalait pas la leur, même si elle devint magnifique pour un des siens, encore plus si on comparait à un humain. En vivant au milieu d'eux, il finit par acquérir une variante de leur ton chantant, par pure relation de cause à effet, même si ça n'était, encore une fois, pas au niveau de ceux qui eurent la bonté de l'élever. Il resta un siècle entier auprès du peuple de la Lumière, mais il savait que ce n'était pas là sa place. Sa place était loin d'ici, près de son père. Maintenant il était fort, il lui manquait l'expérience du monde qu'il gagnerait en le retrouvant... Et le Vautour serait fier de lui...

Il avait apprit beaucoup avec les Lios, même s'il avait échoué à comprendre leur magie... Ce n'était définitivement pas son domaine. Mais il était un excellent danseur, chanteur, cavalier et aussi musicien, car il avait apprit à jouer de la harpe, en plus d'être un bretteur d'exception, même parmi eux. Quand il finit par prendre congé, il lui fût offert un instrument et une lame magnifique, superbe ouvrage de forge. En échange, il ne pu que donner sa gratitude et la promesse de revenir un jour. Puis il partit, vers le Nord, car c'était là que Calarenne était parti quand il l'avait déposé aux portes du Daniloth. Il n'avait encore qu'une épée, mais il comptait bien en trouver très vite une autre, ainsi que divers autres armes au maniement des quels il devait encore s'entraîner.

La route était rude, et il lui fallut bien six années pour parvenir dans l'extrême Nord. Il finit par apprendre que Calarenne était le Lieutenant des Ténèbres... Il plaçait la barre encore plus haut qu'il ne le croyait ! Le camp de son père ne le troubla qu'un instant, lui qui venait de passer un siècle à être élevé par ceux dont le nom signifiait pourtant Lumière. Si c'était le camp du Vautour, ce serrait aussi le sien ! C'était aussi simple que cela. Valérian avait trouvé une seconde lame, une arme noire et acier plus simple que la première mais tout aussi efficace. Il s'engagea anonymement dans l'Armée des Ténèbres et on lui dit que le Lieutenant, le second de l'Héritier de Rakoth, qui était leur chef suprême à tous... On lui dit aussi que ça ne changeait rien pour lui.

Mais ça changeait tout. Il devait se tailler une place par son seul mérite avant que son père ne le retrouve. Il était à présent habile à la lance et à la hache comme à la dague, en plus de tout ce qu'il possédait déjà, savait se défendre au corps à corps et avait des notions pour beaucoup d'autres choses... Il lui fallut tout de même plusieurs années pour arriver à un pas derrière le Capitaine de la Divison Terre, qu'il avait choisi au départ... Parce qu'il avait l'habitude de combattre à terre. C'était le jour de la revue des troupes par le Lieutenant des Ténèbres, un jour qu'il attendait depuis longtemps. Aujourd'hui, il allait prouver sa valeur à son père, lui montrer qu'il avait eu raison de lui faire confiance... Ou bien mourir. Et ça ne le dérangerait pas, car s'il échouait, qu'importait sa vie ?

Alors, quand vint Calarenne pour inspecter les hommes, il sortit du rang des officiers et défia son Capitaine. Celui-ci vit rouge et, dans un rugissement de rage, lui bondit dessus. C'était un colosse, tout en muscle, maniant une incroyable épée bâtarde d'une taille gigantesque. Lors de son premier coup, il s'abattit à deux mains avec une force terrible, fendant la roche, et notre héros n'esquiva que de peut. Car le chef des forces terrestre était incroyablement rapide pour un homme de sa masse. Il pesait plus de cent kilos, sans une once de graisse. Le guerrier absolu, voilà comment on le voyait, mais il avait un défaut : ce n'était qu'un Humain... Un simple mortel, vieillissant et donc s'affaiblissant peu à peu... Et il était déjà assez vieux.

Toutefois, même vieillissant c'était encore un formidable combattant. Leur duel dura longtemps, et beaucoup seraient morts à la place de Valérian. Mais il avait une motivation : trouver grâce aux yeux de son père. Et c'était un virtuose de la lame. Il finit par tuer le Capitaine, faisant rouler sa tête aux pieds du Lieutenant, qui s'approcha de lui. Il rengaina ses lames, car l'Andain aurait pu le tuer à son tour, et ça ne lui aurait rien fait : s'il n'avait pas son estime, il n'était rien. Mais il ne le tua pas. Il prit sa main droite et la leva au ciel avant de crier un message d'une voix forte, qui tonna sur toute l'armée.

« Division de Terre, voici ton nouveau Capitaine ! Voici Valérian... Voici mon fils adoré ! »

Et, dans une ovation de rage et de joie mêlée, il serra dans ses bras un héros transporté de bonheur. Voilà comment, pendant un siècle et demi, il resta Capitaine de la Division Terre au côté de son père, s'entraînant encore et encore, jusqu'à devenir le meilleur guerrier de l'armée. Il en devint le Champion, ainsi que le Maître d'Armes de la forteresse de son père, la Forteresse au Vautour, le Bastion du Rapace, le Fort du Lieutenant, où il élut lui aussi résidence. Il voyage bien moins que son paternel, car il ne vole pas, mais son géniteur lui a appris, en plus de l'aider à améliorer encore son estime, à prendre du plaisir dans la vie. Il lui murmura que c'était le plus important : faire ce qui lui plaisait, suivre ses envies...

C'est ce que fit notre héros, car ce que disait son père était teinté d'une sincérité qui pour lui dénotait la vérité, dans la bouche de cet homme. Et ce qui lui plut, pendant cent cinquante ans, ce fût de servir son père comme l'un de ses plus subordonnés, le plus fidèle d'entre tous, le plus constant aussi. Et puis, il y a une poignée d'années, il vit une nuée de vautours passée au-dessus du terrain où il entraînait ses troupes pour la prochaine guerre. Des vautours menés par celui qu'il reconnaîtrait toujours entre tous... Des vautours qui portaient un berceau. Bien que son coeur sache déjà ce qui se passait, il prit ses renseignements, qui lui confirmèrent que c'était une demi-soeur à lui qu'on avait amené, une demi-soeur avec tous les pouvoirs des Andains.

Pendant les quelques années qui suivirent, il développa une jalousie et une rencoeur immense contre cet être qu'il n'avait jamais vu. Elle avait tout ce qu'il avait toujours voulu dans son enfance : les pouvoirs qu'il n'aurait jamais, l'acceptation immédiate et inconditionnel de leur père... Tout. En plus, le Lieutenant lui consacra bien moins de temps durant cette période. Tout en se jetant à fond dans son travail, redoublant les entraînements, les manoeuvres et les duels, il se mit à haïr celle qui partageait la moitié de son sang, qui n'avait qu'un quart d'héritage divin mais qui avait pourtant hérité de leurs pouvoirs, elle ! Elle et pas lui, l'enfant de deux Andains. Sa mère à elle n'était qu'Humaine, la sienne fille de la Déesse de la Guerre ! Tout cela était incroyablement injuste !

C'est pourquoi, quand il vit le Vautour se dessiner dans le ciel avec à son côté un aigle presque aussi grand, il serra la poignée de ses armes, prêt à dégainer. Il avait déjà à moitié conçu le projet d'éliminer sa rivale tant qu'elle ne pouvait pas le supplanter. Mais quand elle se transforma, elle se jeta dans ses bras, lui faisant un câlin emplit de tendresse et d'amour... Et il ne pu le faire. Impossible. Instinctivement, profondément, il aima cette douce enfant comme peut aimer un frère. Il voulut lutter contre cette affection, mais c'était futile : elle le balaya aussi facilement que la gamine balaya ses défenses mentales pourtant soigneusement travaillées. Il l'aimait, c'était définitif, et il réalisa dans un éclair qu'il tuerait tous ceux qui voudraient lui faire du mal.

Après les avoir présenté, son père fila sans prévenir vers le Sud, plus vite que le vent, en les plantant là. Et Valérian dû donc élever cette petite soeur qu'il adorait et jalousait tout à la fois, ce qui ne fût pas chose aisée, en plus de ses responsabilités de Capitaine... Enfin, celles-ci étaient mineures, car il avait si bien rodé sa machine qu'il ne devait même plus intervenir pour que les vétérans entraînent les recrues aussi bien que possible. Ce ne serait que quand viendrait la Guerre qu'il reprendrait vraiment son rôle, pour l'instant plus décoratif qu'autre chose... Et c'était heureux, car élevé une telle peste, aussi puissante qui plus est, ne fût pas de tout repos. Il lui apprit beaucoup, lui montra beaucoup aussi, la laissant accédée à son esprit à loisir pour les leçons...

Et puis, finalement, quant elle eût sept ans, elle le supplia de bien vouloir la laisser partir découvrir le monde, car leur père lui avait fait jurer de ne pas le faire sans l'autorisation de son frère ou la sienne propre... Son corps paraissait déjà avoir vécu quatorze printemps de vie, elle était à présent capable de se défendre, sans compter que ses pouvoirs lui permettraient de s'échapper de presque partout... Mais surtout, qui aurait pu lui résister quand elle demandait quelque chose avec son air si mignon ? Il finit par lui confier une bague, faite spécialement en prévision de ce jour, avant de lui ordonner d'aller vers le Sud, et d'être bien prudente. En réponse à cela, elle l'embrassa sur la joue, lui fit un gros câlin, puis parti dans le ciel, comme le faisait si souvent leur géniteur.

Pourtant, si son départ à lui n'avait jamais eu cet effet, maintenant que la petite Ellianne, car c'était là le nom de sa soeur, se trouvait au loin, il lui vint le désir puissant d'être près d'eux deux. Alors, puisque son père lui avait toujours dit de suivre ses envies, il se prépara, réunit une escorte, et parti à son tour vers les contrées méridionales, monté sur un fier étalon choisit pour toutes ses qualités, Maligarn... Bien décidé à retrouver les siens et à voir comment le monde a changé en plus d'un siècle et demi...
Valérian
Valérian
Capitaine de la Division terre de l'armée des Ténèbres

Messages : 50
Localisation : Je marche entre ombre et lumière...

Feuille de personnage
Orientation sexuelle: Bisexuel(le)
Relations:
But: Faire gagner les Ténèbres ! Et rendre papa fier de moi...

Revenir en haut Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty Re: [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Valérian Mar 28 Juil - 13:49

Images :

Duransion la Belle

Spoiler:

Malvor la Sobre

Spoiler:

Eracht la Puissante

Spoiler:

Kerser la Véloce

Spoiler:

Bellum la Sombre

Spoiler:
Valérian
Valérian
Capitaine de la Division terre de l'armée des Ténèbres

Messages : 50
Localisation : Je marche entre ombre et lumière...

Feuille de personnage
Orientation sexuelle: Bisexuel(le)
Relations:
But: Faire gagner les Ténèbres ! Et rendre papa fier de moi...

Revenir en haut Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty Re: [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Calarenne Mar 28 Juil - 14:11

Je te valide en tant que mon fils et mon Capitaine de la Division Terre.

Et t'en fais pas, je serais toujours fier de toi.

Aller, viens faire un câlin à papa !

Calin!
Calarenne
Calarenne
Lieutenant des Ténèbres

Messages : 680
Localisation : J'erre de par le monde...

Feuille de personnage
Orientation sexuelle: Bisexuel(le)
Relations:
But: S'amuser ! Et aussi faire gagner les Ténèbres... Un peu...

Revenir en haut Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty Re: [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Ellianne Mar 28 Juil - 15:25

Vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal' !

*L'attrape et lui fait tout tout plein de Calin! *

Je te valide comme mon frère jaloux mais tout gentil en fait ! ♥️

♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️ ♥️ Calin! ♥️

Et puis l'a raison p'pa, câlin de famille !

Calin!
Ellianne
Ellianne
Vagabond(e)

Messages : 94
Localisation : Heu... Quelque part ♥♥♥ !

Feuille de personnage
Orientation sexuelle: Indéterminé
Relations:
But: S'amuser ♥ !

Revenir en haut Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty Re: [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Milana Mar 28 Juil - 15:40

Je te valide en tant que perso et en tant que (demi-)neveu! Bienvenue dans la famille ^^

Bon jeu Very Happy (et [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian 831776 ^^)
Milana
Milana

Messages : 662

Feuille de personnage
Orientation sexuelle: Indéterminé
Relations:
But:

Revenir en haut Aller en bas

[Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian Empty Re: [Capitaine de la Division Terre des Ténèbres] Valérian

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum